Sur le parvis de la gare du nord dans le Xe arrondissement de Paris, on peut apercevoir de drôle de sculptures. Comme l'ours rouge en dentelle de Richard Texier. Mais ma préférence est pour cette maison qui est en train de fondre. Il s'agit d'une oeuvre de Leandro Erlich, artiste argentin né en 1973, appelé Maison fond.
Cette oeuvre - maison a été inaugurée dans le cadre de l'édition 2015 de la Nuit Blanche, le 3 octobre 2015.
"Pour évoquer le réchauffement climatique, il a choisi une image simple et puissante, celle d’un bâtiment en train de fondre : le rez-de-chaussée de ce petit immeuble parisien a déjà presque complètement disparu... La maison agit ici comme l’image de notre monde et nous confronte à la fragilité de notre patrimoine que nous pensons pourtant inébranlable. Comme à son habitude, sous une forme directe et humoristique, Leandro Erlich propose une œuvre qui fait signal et rappelle l’urgence des choix déterminants auxquels nous sommes confrontés."1
Je ne me lasse pas de la regarder lorsque je vais dans ce quartier. Elle m'hypnotise :-)
Pour finir la semaine, voici une idée de sortie pour votre vendredi soir : L'exposition Resonnance.
Reine Taëvran et Matti sont deux artistes plasticiennes qui nous proposent une belle correspondance.
Reine depuis 20 ans travaille sur la défragmentation du noir, elle recherche dans le noir les couleurs et toutes ses subtiles nuances. Le noir porte en lui la lumière et dévoile à travers les teintes une poésie à la fois visuelle, sensible et spontanée.
Matti dans ses mouvements instinctifs recherche la forme dans l’abstrait. La technique en encre de chine permet des superpositions tout en finesse d’où émerge des couleurs subtils et douce.
Ces deux artistes nous emmènent en voyage dans leur univers coloré qui porte en lui la lumière.
L'exposition Resonnance réunie Reine et Matti. Venez découvrir leurs œuvres et surtout les artistes au café LA TERRASSE lors du vernissage qui aura lieu le 27 février prochain à partir de 14 heures.
Voici la première interview d'artiste de l'année 2016. Et pour cette première, je voulais vous présenter Mr VOuL que je remercie d'avoir pris le temps de répondre à mes questions. Mr VOuL est un artiste surprenant avec son univers bien marqué par ce côté burlesque comme il le définit si bien :
Parle nous de ton univers artistique !
Mon univers artistique tourne autour de mon personnage, Mr VOuL, peu importe le média utilisé.
Mr VOuL est un personnage burlesque et narcissique, mais dysmorphophobique. Rappelons qu'il supporte mon visage. Il se transforme, il est impulsif et non réfléchi, un punk enfantin, ...
Je le développe en photo, vidéo, dessin, gravure, street-art, ... Il respire au quotidien sur les réseaux sociaux, au grè de mes envies, de mes recherches, de mes rencontres, ... Il a toujours été en moi, mais je ne le travaille réellement que depuis trois ans.
Te souviens-tu de ta 1ere expérience artistique ?
J'avais dix ans environ, j'apprenais à utiliser un vieux reflex Minolta, étant membre d'un club photo de mon village. A l'occasion de ma première sortie "chasse photos", j'ai réalisé mon premier autoportrait dans le reflet d'une vitrine.
Je ne sais pas l'expliquer, ce tout premier autoportrait m'a fasciné, m'a inspiré.
A ce jour je n'ai pas suivi d'analyse ! (rires).
Y-a-t-il des artistes qui'inspirent ?
Je n'ai pas une culture artistique formidable, et je n'ai pas la mémoire des noms. Par contre, je suis sensible à l'expression artistique sous toutes ses formes. Intellectualisées ou impulsives, engagées ou pas, réalistes ou surréalistes, travaillées ou improvisées, je vibre au contact de toutes formes de créations.
Selon le média que j'utilise je pense aux travaux d'artistes qui m'ont touché. La vidéo par exemple, je pense Les Nuls ou Pierrick Sorrin. Pour le dessin c'est Égon Schiele à Bransky en passant par Brueghel. J'écoute beaucoup de musique, et je pense que c'est la famille d'artistes qui m'inspire le plus.
En ce moment j'écoute trois artistes en dessinant : Baxter Durry et sa pop anglaise propre mais un peu sale quand même, Lescop et sa cold wave dansante, et enfin Flavien Bergé, pour le voyage et son univers.
Si tu devais organiser une exposition quel(s) serai(en)t le/les artiste(s) que tu présenterais ?
J'organiserais une exposition avec un live musical, de la vidéo, du dessin, de la performance, avec plein d'artistes d'horizons différents, pour sur ... Et Mr VOuL serait là pour verbaliser, justifier tel ou tel choix. J'ai une liste d'artistes en tête, complètement infinie.... enfin si je retrouve les noms !
Ton actu pour 2016 ?
#BOOK
J'ai participé à un projet de dessins muraux à la pointe sèche ; 1m2 laissé à 27 dessinateurs au Musée Vivant des Enfants, (Fresnes-sur-Escaut), où j'anime des ateliers d'arts plastiques. Un livre illustre ce partage artistique, avec du Mr VOuL dedans.
#CHAQUE SEMAINE Je dessine quelques autoportraits dans ma série "Pire que mieux", à base de POSCA et de Bic.... je pense exposer dans le Nord cet été, et Paris par la suite.
#DE TEMPS EN TEMPS J'expose parfois quelques dessins au LAVO//MATIK à l'occasion des "murs ouverts", une chouette galerie dans Paris 13.
#TOUS LES JOURS (ou presque), vidéos ou photos de recherches, sur les réseaux sociaux ..
#SOON Je travaille au retour de Mr VOuL sur les murs de nos villes, en force.
Depuis fin janvier l'Atelier Nollet et Stéphane Thévenon vous propose un rendez-vous artistique mensuel : Les Renk'Arts de Stéphane Thévenon.
Pour l'édition de février, Stéphane Thévenon du collectif Street Art Shooteurs exposera à l'Atelier et vous présentera un artiste qui exposera pour la première fois à l'Atelier : Slane and Co.
Slane a commencé à s'intéresser au graffiti et à toutes formes d'art dans la rue très jeune. Toutes ces couleurs, lettrages, ... le passionnaient et montraient qu'il y avait une autre forme de vie parallèle.
Vers l'âge de 15 ans Slane décide de se lancer. Il commence d'abord par le graffiti en mettant de la couleur partout un peu comme le faisaient les 90dbc ou les 676 ou flm (crew de graff qui ont bercé son enfance). Par la suite, Slane rencontre des graffeurs, et commence à graffer avec eux : le bcr. Puis avec le ltb et le iac.
Après une sensation de tourner en rond avec la typographie, il décide de créer son propre univers avec des personnages, qui s'associent à sa signature. Il commence à en peindre partout, peu importe le support et le lieu. C'est ainsi que son univers a pris forme. Dès le 26 février jusqu'au 28 février puis du 21 mars au 24 avril 2015, l'univers de Slane and Co sera à l'Atelier.
L’Atelier
Accueilli par des Iko qui nous montre l’entrée des artistes, l’Atelier est au cœur du quartier des Batignolles, galerie d’art aux couleurs pop’art et urbaine où sont présentés les tableaux colorés de Guillaume Ortega, les Iko d’Arsen, les personnages de LeCyklop, les photos de Misterblad. L’endroit est habité par l’amour de l’art. Un espace convivial qui se transforme en atelier lorsque Guillaume Ortega réalise une de ses dernières créations.
Stéphane Thévenon
Photographe autodidacte. Co-fondateur en octobre 2011 du collectif Street-Art Shooteurs, avec lequel il développe sa propre vision du monde urbain, de la culture alternative, en immortalisant des artistes, principalement graffeurs dans leurs terrains de jeux, comme des urbex ou dans la rue. Il capture ces moments éphémères, brut ou pendant leur création.
La particularité de sa technique du « fish eye » permet à la personne qui regarde sa photographie de voir le sujet dans son environnement de façon différente laissant l’imaginaire opérer.
Aujourd'hui on parle curiosité. Voici la photo d'un baromètre qui se trouve sur la façade d'un immeuble rue Duphot dans le Ier arrondissement de Paris. Je l'ai aperçu lors d'une de mes balades depuis la rue Saint-Honoré.
J'apprécie beaucoup la programmation de la galerie L’œil Ouvert et je vous en parle souventsur le blog. La prochain exposition sera celle de Alice Leblanc Laroche avec ses sérigraphies, et démarrera le 11 février prochain. Les créations en éditions limitées d’Alice Leblanc Laroche seront révélées à
la deuxième galerie L’œil Ouvert, celle de République. Pour la première fois,
la galerie exposera son travail sérigraphié sur papier et
sur textile. Cette série aux dessins et aux couleurs singulières nous amène à
découvrir des océans, des cieux et des plages aux volutes incroyables ! Des vrais poèmes.
Le 10 mars, Alice Leblanc Laroche présentera à l’occasion d’un workshop son univers d’inspiration
et sa technique de sérigraphie.
Qui est Alice Leblanc Laroche
Dessinatrice textile indépendante et sérigraphe depuis 2004, après des études en
arts appliqués à Boulle et à Duperré.
Pour imprimer ses motifs et ses illustrations, elle pratique la sérigraphie, et plus précisément l’impression au
cadre plat, avec des encres à eau, une technique artisanale et modulable. Cela lui permet de jouer avec ses
dessins sur le tissu et sur le papier, en variant les couleurs, les échelles, les compositions.
Ses collections sensibles et graphiques s’appliquent autant à la mode qu’au design. A travers ses dessins,
elle raconte des histoires, où elle mélange photos, traces d’objets, croquis de l’ordinaire.
Ses créations sont anecdotiques et inattendues : tout peut devenir motif. Ses produits sont fabriqués à
partir de tissus anciens, en pièces uniques ou en séries limitées, dans un processus de consommation
durable et éclairée.
Elle conçoit et réalise ses collections au sein de l’atelier Rouge manufacture, intégré dans le Pôle des métiers
d’art de Pantin. Investie dans des actions collectives et dynamiques, elle est à l’origine de regroupements de
designers, dont la “Manufacture des Pépins” et le “110 par minute”.
La galerie L’oeil ouvert présente depuis 2012 cette artiste hors norme avec ses sérigraphies sur papier et sur
textile en édition limitée.
J'ai récemment découvert une marque de thé et par la même occasion une maison de thé, où on peut déguster les thés George Cannon : Le comptoir de thé. A l’origine, George Cannon négociant en thés depuis 1898, souhaite faire partager au public sa passion pour un produit millénaire. Olivier et Augustin Scala, dont la famille a racheté la société George Cannon en 1969, s'est inspiré de l'esprit des anciennes maisons de thé chinoises pour le côté bien-être, partage et valeurs de l'hospitalité pour cet lieu d'exception.
C'est dans la rue Notre Dame des Champs dans le VIe arrondissement de Paris que se trouve cette maison de thé. Un quartier que je connais peu, celui de Montparnasse. Quand on entre dans cet endroit, on peut choisir du thé parmi une sélection de 250 variétés différentes. Il y en a pour tous les goûts, en vrac, en sachet, pour les novices et pour les amateurs de ces feuilles parfumées qui mettent la fête à nos papilles.
Passer le comptoir, il y a un salon de thé. On nous propose de délicieux plats dont le thé vient envahir certaines recettes comme les desserts.
Un espace bien-être également, les sens du thé !
Oui, vous avez bien lu, un espace bien-être dans une maison de thé. Des soins pour le corps et le visage avec des produits cosmétiques bio (huile végétale). Après votre pause thé dans le salon, vous pouvez continuer votre moment de relaxation avec pourquoi pas une séance de soin pour découvrir les bienfaits du thé sur votre corps.
On nous propose de découvrir la cérémonie du thé
C'est dans l'espace japonais des lieux qu'on nous propose de découvrir la cérémonie du thé : Le Cha No Yu. Il s'agit d'un rituel traditionnel dans lequel le Matcha est préparé par un maître de thé. Chez George Cannon, c'est Gilles Maucout qui prépare ce rituel. La cérémonie du thé est un des piliers de la culture japonaise. Un endroit d'exception en plein Paris.
Pour mieux connaître la marque, voici un peu d'histoire !
C'est une histoire de famille depuis plusieurs générations, soit plus de 600 thés. Actuellement c'est Olivier Scala qui est aux commandes. Issu d'une famille d'importateurs de thés depuis cinq générations, Oliver Scala est initié par son père aux techniques de la dégustation et des achats. Un poste clé qu'il occupe depuis 1984. Depuis 1988 il est le Président du Comité Français du Thé. En 2005, il a publie un livre de référence avec Marie Grézard et Patrick Aufauvre : "Thés : cultures, senteurs, saveurs".
Son fils Augustin a également rejoint la société soit la sixième génération.
Mes coups de cœur Les sélections que j’appellerai éphémères. Comme indigo, le thé de maître Kuniyoshi, ...
En tant que Parisienne,le thé Paris est une fête. Un thé pétillant à base de yunnan et darjeeling avec cette touche de champagne (si, si !!! ), fraise, ... et je ne vous dis pas tout pour que vous puissiez aller le découvrir.
Le thé mon amour, c'est celui que j'ai dégusté le jour de mon passage. Un thé spécial pour la saint Valentin. C'est un thé oolong de Chine, mais c'est surtout l'orchidée qui se trouve dans cette préparation qui m'a décidé à le choisir.
Qu'il s'agisse des cieux ou des entrailles de la terre Stéphane Thévenon sait nous tirez des émotions belles et fortes. Il nous fait passer avec brio et dextérité de la contemplation d'un paysage où les nuages majestueux ou post-apocalyptiques semblent s'être arrêtés, au clair obscure d'un parking souterrain, que seule la beauté et la force des femmes qui le hantent peut illuminer. Avec l'exposition photographique "From Heaven to Hell", Stéphane Thévenon nous fait voyager du paradis à l'enfer...Mais à vous de choisir le votre….
Élisabeth Ndala, Fondatrice de la BAB’s Gaelrie, n'a pas choisi et voyage avec plaisir, dans les univers multiples et contrastés du photographe de nombre de ses portraits, toujours créatifs et surprenants, depuis bientôt 3 ans. Elle est impatiente et fière de vous présenter, du 19 mars au 2 Avril, la première exposition personnelle de l'artiste Stéphane Thévenon, que bien entendu, elle collectionne! Nous vous attendons, le mardi 19 mars à partir à 14h, pour fêter comme il se doit le lancement de l'exposition "From Heaven to Hell" à la BAB's Galerie.
Stéphane Thévenon
Photographe autodidacte. Co-fondateur en octobre 2011 du collectif Street-Art Shooteurs, avec lequel il développe sa propre vision du monde urbain, de la culture alternative, en immortalisant des artistes, principalement graffeurs dans leurs terrains de jeux, tels que les friches industrielles et autres lieux abandonnés dits « urbex ». Il affectionne aussi la rue et l’imprévu des rencontres. Il y capture les moments éphémères et bruts. Stéphane Thévenon, travaille aussi la scénographie, mais là encore, la spontanéité et les surprises des séances telles que les moments dits de « back-stage » tiennent une grande place dans son travail. Il cherche avant tout à capter et retranscrire l’énergie de l’instant. Avec l’utilisation du « fish eye », il immerge le spectateur dans l’environnement du sujet « shooter ». Ainsi, la photographie semble se mettre en mouvement, comme dans un vidéos clips, médium, dont il est friand. Cette influence est perceptible dans certaines scénographies où notre imaginaire peut re-construire l’histoire de la séance photo.
