25 août 2014

Il y a 70 ans @Paris était libéré

2014 est l'année des soixante-dix ans de la libération de Paris. 

Pour célébrer à ma manière cette page historique de ma ville, j'ai décidé de prendre en photo, et, ce pendant plusieurs mois ces plaques apposées sur les bâtiments de Paris pour rappeler ses habitants qui ont perdu leur vie pour défendre Paris. 

Cet anniversaire parisien me tient à cœur car il représente beaucoup de choses pour un des membres de ma famille qui qualifiera ce jour comme le plus beau de sa vie.

Pendant de longues heures nous parlions beaucoup de cette période ou pendant plusieurs années Paris a été occupé par les allemands.

A cette époque, les parisien-nes avaient peur et faim. Alors le jour où les gens ont su qu'ils étaient libérés, ce fut une grande joie qui les emporta.
Dès le lendemain de l'annonce, beaucoup se sont réuni sur les Champs-Elysées pour voir ces héros, les chars et les avions (stationnés sur l'avenue de la Grande armée).
Ce jour-là également, les parisiens ont même pu découvrir le visage de Général de Gaulle, car les personnes ne savent pas à quoi il ressemblait. Tous savaient qu'il était très grand pour l'époque.
Alors pour aller sur les champs pour fêter la libération, cette personne qui m'a raconté ses souvenirs m'a montré les trésors de cette journée qu'elle avait elle-même confectionnée pour faire la fête.

Cette personne c'est ma grand-mère, elle s'était confectionné une ceinture et des boucles d'oreilles en tissu de couleurs bleu, blanc et rouge, qu'elle a précieusement gardées depuis 70 ans. J'ai la chance d'avoir une photo d'elle posant devant un des avions stationnés sur l'avenue de la Grande armée avec ses jolies créations.

Voilà pourquoi c'est très important pour moi le devoir de mémoire pour cette période triste de notre histoire où beaucoup de personnes ont perdu la vie pour la liberté des générations futures.
Mais également pour ceux qui pendant cette 2e guerre mondiale on était victimes d'atrocités.









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6 août 2014

Céline Lebovitch - Miss Fuck

Avant de partir en vacances, je voulais vous présenter une artiste par comme les autres qui dit ce qu'elle pense dans ses dessins. Cette artiste s'est une de mes amies de mon collectif "La Horde Urbaine". La talentueuse Céline Lebovitch (Miss Fuck).

Née en 1973 en Seine-Saint-Denis, elle a toujours été attirée par l'art, la musique, le théâtre, le dessin ... Artiste Autodidacte elle utilise principalement la bombe et les pochoirs, mais le temps et les rencontres l'amène à travailler différemment. 


Crédit photo : Stéphane des Street-Art Shooteurs

Elle aime découvrir de nouveaux supports et se dire que rien ne l'arrête, elle a besoin d'être active ! 


Crédit photo : Céline Miss Fuck

Elle customise également des meubles (toilette, frigo...) qu’elle détourne ensuite de leur utilité première. La peinture lui permet d'extérioriser ses révoltes, ses coups de gueules. 

Crédit photo : Céline Miss Fuck

Elle débute en exposant seule ou à plusieurs : Galerie in3arts Metz, salons Aix en Provence SM'ART, en Belgique Galerie Vertige, Clignancourt galerie 104, 59 Rivoli, le « bo festival » à Conflans, la Bab's galerie et la ligne 13. 


Crédit photo : Céline Miss Fuck

Et puis des belles rencontres avec des graffeurs, photographes, qui lui ont invité à rentrer dans leur collectif. Quelle aubaine et quelle belle opportunité, elle a toujours eu envie d'avoir cette sensation de groupe qui nous fait avancer et qui nous pousse parfois au défi. 


Crédit photo : Céline Miss Fuck

Cette très grande aventure humaine, et de belles collaborations aussi bien sur les toiles que sur les murs font que son travail ne cesse d'évoluer tous les jours. La rue est un bon moyen d'exposer et elle aime la rue parce qu'elle aime les gens. Et puis comme on dit" la rue est la rue" donc aucun dicta et cela lui convient parfaitement. Elle se sent libre de penser et de s'exprimer! 


Crédit photo : Céline Miss Fuck

"Mon travail me reflète mais reflète aussi mon univers le PUNK IS NOT DEAD" - Céline Miss Fuck

Ne change pas Céline, on t'aime comme ça. Bises.

Source texte : Chrystel Bo Festival