28 avril 2016

De la verdure sur les murs

Voici une jolie façade végétalisée. Par contre je ne me souviens plus dans quel quartier j'ai pris cette photo.

Je compte sur vous pour m'aider à localiser le lieu !



26 avril 2016

Chalk Custom Boards

Si vous appréciez les sports de glisse et l'art, la nouvelle exposition  de la galerie l'Oeil Ouvert devrait vous plaire : Chalk Custom Boards, une exposition où les skates sont à l'honneur. Mais des skates customisés et chacun est une pièce unique, c'est tout l'art du collectif Chalk Custom Board.

Une très belle exposition que j'ai découvert le 21 avril dernier lors du vernissage, et que je vous recommande de voir si vous vous baladez prochainement dans le quartier Saint-Paul à Paris. 

©Zaromcha

©Zaromcha

©Zaromcha

Venez voir le travail du collectif Chalk Custom Board, qui réunit une quinzaine d'artistes de toute l'Europe venant des milieux du graffiti, dessin, peinture, design et travaillant à la fois la sérigraphie, la gravure sur bois et lino, les œuvres recyclées et la sculpture. 
Créé en 2015, l'équipe est basée à Bruxelles.

A la galerie l'Oeil Ouvert venez découvrir les skates de : 

  • Awa
  • Baptiste Mark
  • Bart Rampelberg
  • Colorfield
  • Diko
  • Grégory Decorte
  • Mata7ik
  • Nora Juncker
  • Sam Marquet
  • Teratoiid
  • ZBAM
  • Zoola Moofoo




Chalk Custom Boards
21 avril au 7 mai 2016
L'Oeil Ouvert 
74, rue François Miron
75004 Paris
Métro ligne 1 Saint-Paul 

http://www.loeilouvert.com




25 avril 2016

La canopée des Halles - Le nouveau visage d'un quartier historique

Voilà la canopée est terminée. Déjà en 2012 j'avais commencé à vous parler de la nouvelle apparence du quartier des halles. A l'époque je me demandais si cette démolition était nécessaire.


Aujourd'hui, j'avais envie de vous reparler de ce lieu historique. 

Commençons par le commencement !

Les Halles sont un marché depuis le XIIe siècle. 

En 1183, des halles pour les drapiers sont bâtis au lieu-dit Les Champeaux où depuis 50 ans il y avait un très grand bazar à ciel ouvert, où on pouvait trouver toutes sortes de denrées. Au fil du temps de nouvelles constructions viendront se rajouter.

En 1767, la halle aux blés fait place. De nos jours son emplacement se trouve à l'emplacement de la bourse du commerce

En 1789, le cimetière des Innocents est transformé pour laisser place aux marchés aux fleurs et aux primeurs.

Au XIXe siècle, on pensait déjà à l'avenir du lieu, mais le projet n'a pas abouti. Il a été envisagé de déplacer les halles. 

Fin du XIXe siècle, commence la construction de pavillons conçus par l'architecte Victor Baltard. En tout il y aura douze pavillons de construit entre 1852 et 1870, puis en 1936. Ces pavillons étaient en fer et en verre. 
De nos jours, il en reste deux pavillons. Un démonté puis reconstruit à Nogent-su-Marne. Pour le second il faut aller très loin pour le voir. Au japon à Yokohama.

Pour ce chantier titanesque, les maîtres d'ouvrage du projet sont la Ville de Paris, la RATP & la Société Civile du Forum des Halles de Paris. 
En plus du changement en surface, de nombreux travaux sont sous terre comme pour la rénovation du centre commercial, et plus bas la station de métros et de RER Les Halles / Châtelet. 
Je vous parlerai de tout cela dans un prochain article.

Revenons à la canopée !

En 2007, le projet de canopée de Patrick Berger & Jacques Anziutti est lauréat du concours international d'architecture pour la partie émergée des Halles. Le monde végétal a inspiré l'architecte qui a conçu la canopée. 
Elle est composée de 15 ventelles translucides, constituées de feuilles de verre pour une ventilation naturelle.
Sous la canopée, un grand patio donnant vers le centre commercial et les nouveaux équipements culturels. 
Le tout en chiffres :  
2 600m² pour le conservatoire, 
1 050m² pour la bibliothèque, 
1 400m² pour le centre de hip-hop, 
1 000m² pour les ateliers des pratiques amateurs, 
1 000m² pour d'autres équipements sportifs 
6 300m² pour les commerces.

2012

© Zaromcha

© Zaromcha

2013

© Zaromcha

Avril 2016 


@ Zaromcha

© Zaromcha

Et vous, vous aimez le nouveau visage des halles ?

Source :
Les halles, le nouveau coeur de Paris

21 avril 2016

IMWAC x ERS ONE

Voici une belle collaboration que je souhaite vous présenter sur le blog.

Il s'agit de la collection d'Ers pour IMWAC. Une collection de t-shirts sérigraphiés, posters et planches de skate gravées au laser en série limitée. 



ERS


Il découvre le graffiti à l’âge de 16 ans en 1988 sur la ligne Paris / Saint-Lazare. En 1989, il fait son 1er graff et tout s’accélère … Aujourd’hui, il est toujours actif mais il se concentre sur le pochoir, discipline qu’il découvre début des années 90. 

Sa démarche artistique est de mélanger le graff au pochoir soit sur mur ou sur toile ou d'autres supports tel que le bois ou les panneaux de signalisation émaillé.

LE CONCEPT D'IMWAC

Soutenir une association ou un artiste, en créant une collection. Les bénéfices des ventes permettront le financement de futur projet. 

Découvrez la collection et rendez vous sur le site d'Imwac pour faire votre shopping.







Crédit photos : IMWAC

20 avril 2016

DU STREET ART AU MUSEE GUSTAVE MOREAU

Quand le street-art s’invite au musée : Codex Urbanus est un street-artiste qui dessine des créatures d’un autre monde, son bestiaire. Il les fait naître sur les murs de Paris, mais également sur d’autres supports. Ses créations sont exposées au musée Gustave Moreau du 18 au 30 mai 2016.

Escalier (c) RMN Franck Raux
Escalier de l’atelier de Gustave Moreau, Albert Lafon architecte, 1895, Paris, musée Gustave Moreau (c) RMN-GP / Franck Raux

Dans le cadre de la nuit européenne des musées, Codex Urbanus et ses créatures s’invitent au musée Gustave Moreau : « Bestiaires croisés » est une rencontre entre les œuvres des deux artistes, qui dialogueront entre elles du 18 au 30 mai 2016.
Découvrez un peu partout dans le musée le regard de Codex Urbanus qui croise l’univers de Gustave Moreau. Un parallèle harmonieux entre deux styles d’expression artistique différentes.


Oeuvres de Codex Urbanus sur les étagères de la chambre à coucher de Gustave Moreau (c) Nicolas Adet


Le 21 mai, jour de la nuit des musées,  Codex Urbanus sera présent de 19 heures à 21 heures, où devant le public, il dessinera à l’encre et à la plume, dans  l’atelier de Gustave Moreau. Attention ce soir-là, l’appartement de Gustave Moreau sera fermé au public.
Juliette Henry, conférencière, propose également dans le cadre de l’exposition des visites atelierspour les enfants et les parents. Une très belle idée de sortie en famille où nos jeunes artistes devront retrouver dans le musée les œuvres de Codex Urbanus.

Mythologies populaires, Posca sur papier journal, 2015, Collection particulière (c) Nicolas Adet

  • Pour en savoir plus

Musée National Gustave Moreau – 14, rue de la Rochefoucault 75009 Paris – http://musee-moreau.fr/
Codex Urbanus – http://www.codexurbanus.com/
Article publié également sur le magazine Axe Libre

MATAHOATA

Le 11 avril dernier, j'ai assisté à l'inauguration de la très belle exposition MATAHOATA Arts et société aux Iles Marquises.

Il s'agit de la plus grande exposition consacrée aux Iles Marquises qui s'est ouverte sous des chants marquisiens. 

Un beau parcours de 300 pièces et œuvres, où à un moment mon attention à attirer par des nouveaux chants. Parmi les œuvres, nous avons eu la chance de voir des danseurs marquisiens.


*Écrivains, peintres, musiciens… Nombreux furent les artistes occidentaux qui s’aventurèrent dès le XIXe siècle dans cet ailleurs lointain, séduits par la culture traditionnelle de l’archipel polynésien. Une esthétique sophistiquée et complexe caractérise alors les arts des îles Marquises, marqués par la prégnance de la figure humaine (mata en langue marquisienne), et en particulier les très grands yeux qui ornent les sculptures et les tatouages.
Si la culture traditionnelle a subi les assauts de l’histoire au contact des Occidentaux à la fin du XIXe siècle, elle a réussi à en conserver ses principaux codes, jouant d’ingéniosité pour y intégrer et adapter le regard de l’extérieur. Le profond métissage qui en a résulté, particulièrement visible dans l’artisanat commercial fécond à cette période, a permis aux arts marquisiens de survivre. Un tour de force qui a autorisé le maintien de la culture traditionnelle mais aussi le renouveau actuel des festivals de danse, des arts traditionnels et la résurgence du tatouage.
Voici quelques photos de ma visite :

© Zaromcha

© Zaromcha
Calebasse ipu èhi

© Zaromcha

© Zaromcha
Sarah Tahiafitiani Vaki - costume de danse
Omoa, Fatu Iva

© Zaromcha

© Zaromcha

© Zaromcha

Musée du quai Branly
37, quai Branly
75007 PARIS
MATAHOATA
12 avril au 27 juillet 2016

* Source texte : Musée du Quai Branly

9 avril 2016

Place de la république

Il y a 3 ans, je commençais à vous parler de la place de la République lorsque les travaux pour son réaménagement commençaient.


Depuis 2013, les travaux sont terminés. Auparavant la place était totalement différente. La place était composée de deux terre-pleins centraux avec entre les deux, un rond point avec le monument à la République (1883). 


Son histoire


Au XIVe siècle, l'emplacement actuel de la place correspondait au bastion de la porte du temple dans l'enceinte de Charles V.

La place a été faite au fil du temps. Je vous parlerai surtout de son évolution depuis le XIXe siècle.

A l'endroit de la future place de la République, il y avait une fontaine, la fontaine château d'eau implantée en 1811 sur l'élargissement des boulevards, la place avec une forme triangulaire. L'administration du Baron Haussmann construit plus tard une grande place rectangulaire de 280m sur 120m.

En 1879 un concours est lancé pour l'installation d'un monument consacré à la République. Charles et Léopold Morice le remporteront. L'inauguration du monument aura lieu le 14 juillet 1883.
Léopold Morice (1846-1919) était sculpteur. Charles Morice (1848-1908) architecte.

Entre-temps, la fontaine du château d'eau de Davioud sera réinstallé en 1880 dans le XIIe arrondissement de Paris sur la place Félix Eboué.

La place porte le nom de place de la république depuis 1886. Auparavant, elle s'appelait place du château d'eau.

La place de la République vers 1900. Photographie musée Carnavalet, cabinet des Arts graphiques, ©Carnavalet
En 1904, une première ligne de métro est construite sous la place de la République avec la ligne 3. D'autres suivront jusqu'en 1935.
La place comme nous la connaissons depuis 2013 a été aménagée par l'agence d'architectes urbanistes Trévelo & Viger-Kohler (TVK). 











Les véhicules ne sont plus prioritaires, maintenant la place est aux piétions et aux skateurs.
En 2015, ce monument de la république est devenu un lieu de recueillement suite aux attentats qu'à connue Paris en 2015. 

Sources : 





6 avril 2016

Soutenez le projet "L'atelier - Rencontres Artistiques"


Voici un beau projet que je vous invite à soutenir

Je vous ai souvent parlé de L'œil ouvert. Il s'agit de deux galeries parisiennes situées dans le quartier du Marais et l'autre dans celui de République. 
L’œil ouvert met en avant une trentaine d’artistes pratiquant des techniques d’impressions artisanales de type gravure et sérigraphie.

Aujourd'hui afin de mettre en place de façon régulière des ateliers en collaboration avec leurs artistes, L’œil ouvert lance une campagne kisskissbankbank pour leur projet L'ATELIER. Et je le soutiens à 200% ;-)

Plus précisément, grâce à la campagne kisskissbankbank et vos dons, le projet pour L'ATELIER est le suivant : L'œil ouvert souhaite proposer régulièrement dans ses deux espaces d'exposition parisiens et avec son propre matériel des ateliers de techniques d’impression artisanale. 
Demain, L'ATELIER sera : toutes les semaines avec toutes les techniques et tous les univers de création avec les artistes ! 
Ils souhaitent vous proposer dans une bonne ambiance, de découvrir les nombreuses possibilités de créations que ces techniques peuvent offrir : linogravure, gravure sur plexiglas, gravure à l’eau forte, sérigraphie sur différentes matières, bois, papier, ... 
Egalement lors de ses ateliers, vous pourrez découvrir l’histoire de ces techniques, et une scène contemporaine en plein foisonnement, créative et dynamique qui utilisent ces techniques anciennes et artisanales.

Un beau projet pour ceux qui aiment faire travailler leur imaginaire et leur créativité ! Quel bonheur de créer de ses mains ! 
A la fin de l'atelier vous repartirez avec vos créations.

©L’œil ouvert

Leur projet vous plaît ? N'attendez plus et allez ICI

Pour mieux connaître la galerie, c'est par ICI