11 juillet 2013

Petrus Von Trich, le poéte de la rue

Maintenant c'est notre moment portrait d'artiste.



Et, nous vous présentons Petrus Von Trich, artiste autodidacte qui travaille avec plusieurs techniques, qu'il développe en fonction de ses besoins artistiques. 
Mais, pour lui la technique n'est pas importante. Mais c'est le résultat final qui compte. 


Mais pour nous, il s'agit d'un fabricant d'images poétiques.


Nous avons eu l'occasion de le découvrir pour la première fois à la galerie Akiza, lors de l'exposition "It's my lucky day" au début de l'année. 
Mais, en consultant nos archives photographiques, nous avions découvert son travail dans la rue en 2012.


Un soir de mai, lorsque l'on attendait l'arrivée du beau temps !!! Petrus nous a accordé un peu de son temps pour répondre à nos questions. 

Nous le remercions chaleureusement pour sa participation.


Quelle est ta 1er expérience artistique ? Et depuis comment tu peux définir ton évolution.
Je ne me souviens pas de ma première expérience artistique parce que j'ai toujours fait des images et beaucoup d'expérimentation.


Si tu devez organiser une exposition, quels serez les artistes que tu présenterais ? 
Choix difficile, mais je pense à Mister Pee, Arsen, Akiza, Mc Bess, Blu, Swoon... 
Des artistes que j'admire et que j'aimerai connaitre pour certain.


Que penses-tu des personnes qui plagient les street-artistes (exemple : ce qui reproduit le travail d'invader) ?
Ça dépend de l'ampleur et la dérive de la copie, mais je trouve cela amusant et je peux considérer ça comme un hommage pour moi. 
Je pense que tous les artistes qui sont vu par beaucoup de monde, et qui sont appréciés ont été copiés, surtout s'ils font du bon travail.

Pour terminer notre entretien, parle nous de ton actualité !
Je n'ai pas d'exposition de prévu en galerie pour le moment. 
Par contre, je vais préparer des images pour les partager dans la rue.
Ce qui est important pour moi, c'est que la qualité du travail qu'on montre dans la rue, soit la même que le travail présenté en galerie.
On parle de démocratisation de l'art quand on défend le street-art. Alors, on doit être cohérent. On ne donne pas le même accès à l'art, quand on donne une qualité en galerie et autre dans la rue avec moins de qualité. 
J'ai rien contre la reproduction, mais je pense que ça peux faire disparaître la différence entre street-art et publicité. 
Je comprend que les artistes qui travaillant sur ordinateur en utilisant l'impression, et je comprend aussi que la reproduction soit un moyen pour augmenter l'exposition, mais c'est important pour moi de respecter les gens que voient notre travail dans la rue.
Que ce soit en galerie ou dans la rue, la qualité doit être la même. Même si le support change.


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A bientôt.

Zaromcha.