30 mai 2016

MÉTRO - STATION : CITÉ

Voici une nouvelle série que je vous propose sur le blog : Les stations de métro de Paris qui ont marqué mon attention. 


Nous démarrons cet article avec la station Cité. 


La ligne 4 du métropolitain (Porte de Clignancourt - Mairie de Montrouge) fut ouverte entre 1908 et 1910 à Paris. La particularité de cette ligne de métro se trouve dans sa construction. Elle  traverse la Seine, entre les stations Châtelet et de Saint-Michel, en passant par le centre historique de Paris : l'île de la Cité.

La station Cité se situe dans le 4e arrondissement de Paris sur la fameuse île de la Cité. Elle a  proximité de la préfecture de Police, du palais de justice, de l'hôpital de l'hôtel Dieu et du marché aux fleurs. Voilà le décor est posé !

La station Cité a été ouverte le 10 décembre 1910 et a un aspect très industriel avec toutes ses plaques de métal.
Je la trouve très impressionnante car pour accéder au quai, il faut emprunté un très grand escalier pour arriver 20 mètres plus bas, sous la Seine.
Je vous rassure, depuis 1911 la station est équipée d'ascenseurs, l'un des premiers sur le réseau métropolitain.

Sa construction a été compliquée et très technique. Les ingénieurs de l'époque ont dû gêler la Seine pour la réalisation de leurs travaux. Le sol était trop boueux pour parvenir à creuser dedans. La décision prise fut de congeler la Seine à - 25°C grâce à des machines frigorifiques sur le quai et de la saumure.

Je suis sûre que maintenant vous observerez d'une façon différente cette station parisienne.

Metro-3040.jpg
©Zaromcha
Metro-3039.jpg
©Zaromcha

Sources :
Mémoire en images - Le métro de Paris - Les premieres lignes de Jean-Pierre Rigouard
Le guide de Paris en métro - RATP - Mairie de Paris - Editions du Chêne




29 mai 2016

FESTIWALL #2

Si vous me suivez via les réseaux sociaux, vous avez du remarquer que je vous avais beaucoup parlé du FESTIWALL qui a eu lieu les 21 et 22 mai derniers. Le FESTIWALL est une initiative de l'association De l'Amour et des Murs (DAM) et de la galerie d'art urbain The Wall.

J'ai beaucoup relayé l'information car STREET ART SHOOTEURS était partenaire de l'événement FESTIWALL, premier festival parisien dédié au street-art et aux cultures urbaines, qui a eu lieu dans le 19e arrondissement de Paris avec le soutien de la Mairie de l'arrondissement.

Un beau parcours au fil de l'Ourcq et du canal de Saint-Denis, où de nombreux street-artistes et graffeurs se sont exprimés.

Voici quelques photos de ma balade. Je n'ai pas tout pris sur le parcours car il y avait énormément de monde. Je préfère donc y retourner prochainement pour prendre le temps de faire des photos au calme :-)

©Zaromcha

©Zaromcha

©Zaromcha

©Zaromcha

©Zaromcha

©Zaromcha

Dans le cadre du FESTIWALL, il y avait également une exposition à l’intérieur de la ROTONDE de Stalingrad : 





Pour continuer de suivre l'actualité de la galerie The Wall et l'association De l'Amour et des Murs (DAM)  : https://www.thewallgalerie.fr/ et https://www.facebook.com/De-lAmour-et-des-Murs-DAM-488226328016927/info/?tab=page_info

23 mai 2016

Connaissez-vous Meushay ?

C’est un graffeur vitriot qui accompagnera Stéphane Thévenon pour les Renk’Arts du mois de mai : MEUSHAY


En 1986 il découvre le graffiti et commence à dessiner quelques lettrages dont B-boy. 1990 : il démarre un cursus d’arts graphiques en intégrant le lycée Corvisart (Paris 13e). Il y rencontre Trebor et Sorem. 
Dans la foulée, Meushay réalise ses premiers grands graffitis dans la rue, en inventant son fameux personnage « Le Meushon », qu’il décline à l’infini dans les rues de Paris et la banlieue parisienne dès 1994. 

Depuis, Il multiplie les collaborations avec de nombreux artistes notamment avec Nebay. 

Il s’investit également pour sa ville : Vitry-sur-Seine, comme en faisant rentre sa mascotte à l’école Makarenko. Dernièrement, il a participé au projet Belle Vitry’n.

Meushay expose aussi son travail dans des galeries. Vous avez surement aperçu ses œuvres. A la galerie 42b dans le cadre de l’exposition 10, la galerie Nunc (solo show), ou à la Bab’s Galerie lors de la collaboration avec la marque Versa Versa (Versa Versa in the mood for street). 
A l’hôtel Hilton La Défense, c’est une exposition permanente de quelques-unes de ses œuvres que vous pouvez découvrir quand vous le souhaitez. 

Il a aussi amené le graffiti aux yeux de tous et toutes comme lors des événements de Violette sauvage.

Pour plus d'info, RDV le 26 mai prochain : https://www.facebook.com/events/1152639134766464/

18 mai 2016

Les Renk'Arts de Stéphane Thévenon à l'Atelier NOLLET : MEUSHAY

Depuis fin janvier l'Atelier et Stéphane Thévenon vous proposent un rendez-vous artistique mensuel : Les Renk'Arts de Stéphane Thévenon à l’Atelier.

Chaque dernier week-end du mois Stéphane Thévenon est accompagné d’un ou de plusieurs artistes pendant ses renk'arts.

C’est un graffeur vitriot qui accompagnera Stéphane Thévenon pour les Renk’Arts du mois de mai : MEUSHAY.

L’Atelier

Accueilli par des Ikos qui nous montrent l’entrée des artistes, l’Atelier est au cœur du quartier des Batignolles à Paris. C’est une galerie d’art aux couleurs pop’art et urbaine où sont présentés les tableaux colorés de Guillaume Ortega, les Ikos d’Arsen, les personnages de LeCyklop, les photos de Misterblad et bien d’autres talents.

L’endroit est habité par l’amour de l’art. Un espace convivial qui se transforme en atelier lorsque Guillaume Ortega réalise une de ses dernières créations.

Stéphane Thévenon

Photographe autodidacte. 
Co-fondateur en octobre 2011 du collectif Street-Art Shooteurs, avec lequel il développe sa propre vision du monde urbain, de la culture alternative, en immortalisant des artistes, principalement graffeurs dans leurs terrains de jeux, comme des urbex ou dans la rue. 

Il capture ces moments éphémères, brut ou pendant leur création. La particularité de sa technique du « fish eye » permet à la personne qui regarde sa photographie de voir le sujet dans son environnement de façon différente laissant l’imaginaire opérer.


27, 28 et 29 mai 2016

L'Atelier

Guillaume Ortega
1, rue Nollet
75017 Paris
Ouvert du mardi au dimanche de 14 heures à 20 heures ou sur RDV (06.61.63.18.37)

Stéphane Thévenon

Collectif Street-Art Shooteurs
Photographe


11 mai 2016

LECTURE : Le journal d'Hélène

Voici un article dans lequel je vais vous présenter le dernier livre que je viens de terminer. J'ai acheté ce livre cet été au mémorial de Caen, lorsque j'ai visité les plages du débarquement.

J'avais arrêté de lire ce livre après le 13 novembre dernier. Je lis beaucoup dans le métro, mais au matin du 16 novembre, j'ai mis de côté cet ouvrage car j'avais besoin de réconfort et de lire des choses plus gaies. J'ai donc remplacé ce livre par un magnifique ouvrage sur l'urbanisme de Paris (je vous parlerai ultérieurement). 

Puis je repris récemment la lecture de "Dans Paris occupé : Journal d'Hélène Pitrou 1940-1945" pour lire la fin.


Mais revenons sur ma lecture : J'étais en train de lire le journal d'une jeune fille pendant l'occupation de Paris. Elle s'appelle Hélène Pitrou, et vivait dans le XIe arrondissement de Paris. Au moment où elle commence à écrire son journal, son père est prisonnier et elle n'a pas de nouvelles de lui. Quasiment tous les jours, elle raconte les moments forts qui l'a marquent : l'exode, la faim, ses peurs, son questionnement sur ce que disent entre eux les adultes, et pourquoi il y a tant de cruauté envers une certaine population, Que sont devenus ses amies suite aux rafles qui ont eut lieu. 

On y apprend aussi un peu plus sur la vie des Parisiens pendant les années d'occupation. 

J'ai recommencé à lire ce livre cette semaine après 5 mois d'arrêt. Il s'adresse aux jeunes et je vous le recommande fortement.


  • Pour retrouvez le livre

Dans Paris occupé - Journal d'Hélène Pitrou 1940-1945
Paule du Bouchet
Folio junior - mon histoire 
Extrait : "Jeudi 31 octobre 1940. C'est une honte : Pétain a appelé les Français à "collaborer avec les allemands". Et papa est prisonnier de ces gens avec qui il faudrait "collaborer" ! 
Maman sort souvent sans me dire où elle va, ça m’énerve. Je sais qu'elle fait la queue pendant des heures pour essayer d'acheter de quoi manger parce qu'il n'y a plus grand-chose dans les magasins, mais parfois, j'imagine qu'elle va je ne sais où, faire des choses dangereuses et ça me fait peur."









10 mai 2016

ORGANE [IK]

La galerie L’œil ouvert à République nous propose une nouvelle exposition : ORGANE [IK], à partir du 12 mai 2016. 

Nous pourrons découvrir les séries de Chouette Masque et Quel cirque réunies de Jeanne Picq Elle fait partie de la scène dynamique de l’estampe contemporaine qui reprend une belle place dans la création actuelle. 

Jeanne PICQ
Après un bac littéraire, Jeanne Picq entreprend une année de prépa d'art aux Ateliers de Sèvres (Paris VI) puis, une année en arts appliqués à l'ENSAAMA Olivier de Serres (Paris XV). Elle rentre ensuite à l'ESAIG Estienne (Paris XIII) en DMA (Diplôme des Métiers d'Art), option gravure et présente, pour valider son diplôme (2007), ses fameuses planches botaniques qui ne sont pas sans rappeler les premiers herbiers d'herbes sèches du Museum d'Histoire Naturelle. 
Paralèllement à sa licence d'art plastique, elle réalise des illustrations, créations graphiques et travaille comme coloriste pour le département de chalcographie du Musée du Louvre.
Elle intègre différentes associations dont l'atelier de la Belle Estampe à Bordeaux et Artegraf en région parisienne qui sont aussi l'occasion d'expositions collectives. 
Ses gravures sont riches et font appel à une multitude de techniques qui vont de la taille-douce à la gravure sur bois en passant par le gaufrage, la pointe-sèche et autres aquatintes ainsi que le collage de papier. La couleur revêt une importance toute particulière pour elle. Il est son élément de composition dans un dessin résolument contemporain. Jeanne Picq est une artiste qui n'a pas peur sur un fond d'inspiration naturaliste d'aller dans le registre de l'humour.
 
Exposition du 12 au 28 mai 2016
Workshop avec l’artiste  le samedi 14 mai de 11h à 13h au 1, rue Lucien Sampaix, 75010 Paris. Réservations à l’adresse suivante : http://www.loeilouvert.com/frame/samedi-14-mai-gravure-sur-brique-de-carton

Galerie L’œil ouvert République
1, rue Lucien Sampaix
75010 Paris

9 mai 2016

SELFIE



SELFIE est le nom de l'exposition du graffeur XARE, au Loft du 34.

Plus qu'un instantané de peinture, SELFIE est la promesse d'une rencontre. La rencontre avec Xare,

Xare  maîtrise les différentes techniques pour réaliser ses graffitis qu'il réalisent principalement dans la rue, voies ferrées,... Mais c'est à 14 ans qu'il développe sa fibre artistique et démarre dans l'univers du graffiti.

Curieux par nature et sans cesse en éveil, c'est aujourd’hui dans l’art contemporain, dont il est féru, qu’il puise son inspiration (notamment chez Sam Francis, pour sa maîtrise du all-over et du dripping, ou Peter Klasen). Telle un patchwork de son histoire, SELFIE est une exposition qui lui ressemble, où les messages sont nombreux ! Xare aime en effet intégrer des bouts de phrases à ses oeuvres et provoquer la réflexion chez les observateurs. 

Vernissage mardi 17 mai de 18h à 22h en présence de l'artiste.
Du mercredi 18 mai au dimanche 22 mai, tous les jours, de 14h à 19h.

Loft du 34
34 rue du dragon, Paris 6ème
Loftdu34@gmail.com

Du côté de la rue de Turenne

Dans le IIIe arrondissement de Paris, il y a la rue de Turenne. Dans cette rue se trouve une petite place où trône la statue d'un enfant par Lucien-Benoît Hercule (1846-1913).

Cet enfant, c'est Turenne.

De son nom complet Henri de La Tour d'Auvergne (1611-1675), vicomte de Turenne. Militaire Français il était Maréchal de France en 1643 et Maréchal général des camps et armées du roi en 1660.

©Zaromcha


4 mai 2016

Drôle de façade pour un fast-food

Voici une façade que j'ai repérée non loin de la gare Saint-Lazare. 

Mais surtout surprise de la découvrir à cet endroit, quand on voit le restaurant fast food juste en dessous, car les deux n'ont rien à voir ensemble. 

Si quelqu'un connais l'histoire des lieux, je suis preneuse de cette anecdote :-)


3 mai 2016

Head Hunters


La galerie Bomma expose dès le 19 mai prochain, l'artiste POPAY. L'exposition Head Hunter sera dédiée aux portraits.

Qui mieux que l'artiste pour présenter son travail ! Découvrez Popay dans cette vidéo :



Head Hunter
19 au 29 mai 2016
Vernissage le 19 mai à partir de 19 heures
30, rue de Malte Paris XIe